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26 février 2013 à minuit (≈ 12 ans) | ÉVÈNEMENT
Décrétée par l’Unesco et organisée par l’association Shime, la Journée internationale des langues maternelles (JILM) a pour objet de mettre en valeur les langues régionales car certaines tendent à disparaître. Chaque région a la manière de promouvoir la sienne. Fixée le 21 février de chaque année, exceptionnellement, elle a duré quatre jours à Mayotte, mettant en scène différentes associations culturelles du département.
La délégation régionale
- Mohamed Loutfy, secrétaire général au Commissariat, en charge de l’éducation, la culture et la jeunesse (île autonome d’Anjouan).
- Assani Mohamed, directeur régional de la jeunesse, la culture et le sport (île autonome de Mohéli).
- Ahmed Saïd Madi (alias Check Wadini) qui s’est occupé du volet culturel de l’île autonome d’Anjouan durant sa carrière professionnelle, invité en tant que «sage». La JILM existe depuis treize ans. A Mayotte, on est à sa cinquième édition puisqu’elle est éditée pour la première fois en 2009. A noter une nouveauté cette année : pour la première fois, la JILM s’est déroulée en présence d’une délégation régionale venue de l’Union des Comores (voir encadré) «afin de ratisser large», selon Spelo Rastami, le Président de
Shime. En effet, vu l’engouement qu’a pris l’opération (quatre jours), il a fallu inviter les autres îles de la région ainsi que plusieurs associations pour partager la promotion de la langue maternelle et de la culture afin que toutes les sensibilités concernées puissent travailler ensemble sur le sujet. «Toute la famille linguistique doit se rassembler au nom de la culture et des langues maternelles pour mutualiser les connaissances et moyens. C’est un enrichissement mutuel», précise la délégation de l’Union des Comores. Quant aux membres de
Shime, ils préconisent un enseignement des langues maternelles à l’école, et surtout dès le bas âge. «Il est surtout question d’œuvrer pour que les natifs de cette île reviennent à leurs langues maternelles...On ne peut pas sauvegarder cela si on ne passe pas par l’enseignement, le premier canal à s’en servir», proposent-ils.
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